fête de la Résurrection célébrée  rue de Sinault, en communion avec tous nos co-paroissiens!  Le Mans, Paris, Lourdes, Rome, quelle journée! N’avons nous pas déjà  bénéficié d’un corps de Ressuscité? Belle semaine de Pâques à tous! Jean et Servane
 

Cette très belle méditation d’Edith Stein sur la Résurrection proposée à notre réflexion  dans le message de Prixm (Ecole biblique de Jérusalem) pourrait nourrir notre prière, illustrée par le tableau, Hugues et Agnès
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 Le mot de la fin 
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| Chacun a ses petites traditions. Nous, chaque année, à Pâques, nous relisons ce poème d’Édith Stein parce que nous l’apprécions avec toujours plus de profondeur. C’est, nous le croyons, ce que Marcel Jousse désigne lorsqu’il distingue l’acte de mémoire de la simple répétition :
 Obscure est la nuit du tombeau, 
et pourtant l’éclat des plaies sacrées 
traverse l’épaisseur de la pierre, 
la soulève et la met de côté comme une plume ; 
de l’obscurité du tombeau se lève 
le corps ressuscité du Fils de l’Homme, 
éblouissant de lumière, rayonnant de clarté. 
Sans bruit, il sort de la grotte 
dans l’aube naissante, paisible, d’une paix matinale, 
une brume légère couvre la terre ; 
elle est maintenant traversée par la lumière, scintillante de blancheur – 
et le Sauveur s’avance dans le silence 
de la terre qui s’éveille à peine. 
Sous ses pas divins 
s’épanouissent des fleurs lumineuses que nul n’a jamais vues – 
et partout où son vêtement effleure le sol, 
la terre se met à briller d’un éclat d’émeraude. 
La bénédiction coule de ses mains sur les champs et les prés, 
elle jaillit abondante et limpide – 
et dans la rosée matinale de la plénitude de grâce 
la nature rayonne de joie et ovationne le Ressuscité 
pendant qu’il s’avance en silence au devant des hommes. 
Edith Stein, Malgré la nuit, Ad Solem, 2002. 
  
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