Chaque 1er novembre, l’Église fête tous les saints connus et inconnus. Le lendemain, s’inscrivant dans la longue tradition chrétienne de la prière pour les morts, elle célèbre la « commémoration de tous les fidèles défunts » De ce fait, certains appellent parfois le 2 novembre le « jour des morts ». Quoiqu’il en soit, en rapprochant ces deux fêtes, la liturgie rappelle aux hommes qu’ils sont tous appelés à la sainteté mais aussi à former peu à peu une seule « Cité des vivants ». La proximité de la Toussaint et de la commémoration de tous les fidèles défunts met en lumière une vérité importante de la foi : la résurrection permet d’espérer qu’un jour l’amour ne connaitra plus de limites dans le temps ni dans l’espace et la liturgie donne déjà un avant-goût de la « communion des saints » qui en résultera. Toussaint et Commémoration de tous les fidèles défunts,
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Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s’ils sont morts dans la grâce et dans l’amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1030). Notre prière d’intention pour eux s’exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S’arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l’éternité bienheureuse du Paradis. Angelus 2 novembre 2003, pape Jean-Paul II
